
Régi par un cadre juridique, le télétravail demande un minimum d’organisation et d’adaptation. Voici les conseils d’Olivier Brun, directeur associé de Greenworking, aux dirigeants qui souhaitent mettre le télétravail en place dans leur entreprise.
Que dit la loi ?
La pratique du télétravail est encadrée par l’Accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005 et l’article L.1222-9 du Code du travail. L’Accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005 (ANI) a énuméré dix grands principes sur lesquels se basent tous les accords de télétravail des entreprises françaises :
Chaque entreprise fixe librement les modalités concrètes du télétravail. En général, 1 ou 2 jours par semaine, avec possibilité de retour au bureau en cas d’urgence.
C’est l’employeur qui fournit l’équipement nécessaire, en fonction des besoins : bureau, téléphone portable, ordinateur (portable ou desktop), imprimante, application de visioconférence, selon les cas. Le but est que le salarié travaille dans les mêmes conditions qu’au bureau, et puisse rester connecté à l’entreprise en permanence.
Selon Olivier Brun, le télétravail implique un changement culturel, donc une mise en place progressive et un accompagnement. « Les managers doivent apprendre à animer une équipe distribuée et à suivre à distance en toute confiance ».
De son côté, le salarié doit bien gérer son autonomie, pour respecter ses engagements. Il lui faut rester joignable, par messagerie ou téléphone. Avec certaines limites bien sûr : les horaires où on peut le joindre, et les moments où il se déconnecte seront définis à l’avance avec l’employeur.